Rêver d'un printemps
J'aimerais ne pas t'aimer, pas autant
De pouvoir rêver, de quelqu'un comme toi, que j'aimerais tant
Je m’éloigne, et tout semble se fondre, s'éffondrer
Il n’y a plus rien sur quoi vraiment se fonder
Effronté, mais plus personne à affronter
Ton absence m’épuise,
J'ai le mal de toi,
Et quand j'y pense j'ai mal pour toi
J'ai mal pour toi mais je ne me sens pas mal
Seul, je sais bien que ce n'est pas optimal
Mais j'opte pour le moindre des maux
Et lentement je soigne mes œdèmes
J'aimerais ne pas t'aimer, prendre le temps
Regarder les autres, le ciel, mes proches d'antan
Qui s'eloignent, fatigués de se faire foudroyer
De ce que je leur prendrai ou de me voir méandrer
Eppeuré, mais personne ne peut apponter
Cette distance, qu'importe la guise
J'ai le mal de toi
Et quand j'y pense j'ai mal pour toi
J'ai mal pour toi et ma douleur devient abyssal
Sale, mais je n'en demeure pas moins male
Je ne crains plus la douleur de ne plus toucher ta peau
Ton sourire restera à jamais mon diadème