ESSAI ENCADRÉ: La folle sagesse d’un égoïste
Je prends de l’âge, j’aurais beau faire ca reste vrai
D’autres diront que c’est dommage car je perds en tendresse
J’ai bien roulé ma bosse, je l’admets
Et le sourire de ces déesses exquises de cette autre ère
Que je côtoyais à la carte, comme de doux mets
Je le laisse au souvenir de ceux qui veulent me portraire
J’ai pris du feuillage, on en ferait bien quelques bibliothèques
Mais je n’ose écrire, cela m’est bien pénible
Et en attendant d’être un grand épistolaire, d'etre accessible
Ma science, s’éteindra peut être à l’aurore de ma mort, comme celles aztèques
C’est risqué de vendre la peau d’un ours quand il la porte encore
Je garde la mienne, même si c’est à tord.